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Ce 12 décembre nous étions plus de 350 devant le Tribunal de Cahors pour inaugurer la place des LIBERTES SYNDICALES en présence d Philippe Martinez secrétaire général de la CGT de nombreux militants, de délégation CGT de toutes la région et d’élus.

Prise de Parole du secrétaire de l’Union Départementale CGT:

Le 28 juin dans le cadre d’une journée d’action intersyndicale CGT/FO pour l’augmentation des salaires pensions, et l’abrogation des ordonnances Macron qui accentuent la précarité, une distribution de tracts s’était déroulée sans incident au péage de Gignac (A20).

En plein mois d’aout, 5 militants CGT : William, Gérard, Michel, Anne-Sophie et moi-même étions convoqués à la gendarmerie.

Alors qu’en février 2018, durant plusieurs semaines les routes et autoroutes avaient été bloquées par les agriculteurs sans aucune poursuite,

Alors que le mouvement actuel, depuis 3 semaines, le même péage sur l’A20 et d’autres du département ont les barrières levées sans aucune poursuite,

Le procureur a décider de poursuivre à mon encontre et je suis convoquer au tribunal le 10 mai 2019 pour occupation illicite de la voie publique.

En convoquant le secrétaire général de l’Union Départementale CGT, c’est toute la CGT qui est attaquée. Alors que la colère ne cesse de grandir face à l’augmentation des injustices sociales et le mépris que porte le gouvernement Macron et le patronat, l’ambition de ces derniers est de «Casser du militant» et d’«occuper» nos forces militantes à devoir affronter la justice, en cette période de forte colère sociale…

Le gouvernement Macron au service du patronat et de la finance, n’a qu’un seul objectif démanteler notre modèle social qui protège l’ensemble des salariés, démanteler nos services publics de santé, de transport, d’éducation, des finances, des territoriaux , des EHPAD au service des usagers dans la proximité… et même jusqu’à notre justice.

Sur ce dernier point, notre rassemblement coïncide avec des rassemblements partout en France contre le projet de loi Justice qui casse ce service public, d’une justice pour toutes et pour tous, d’une justice de proximité.

Il y a encore peu de temps, il n’y avait que peu d’obstacle sur la route de ce gouvernement à la botte du Medef : la CGT était et reste sans aucun doute son principal.

Car la CGT qui n’a cessé d’appelé depuis des années les jeunes, les retraités les privés d’emploi, les salariés…à se mobiliser, contre la casse de nos droits, Retraite, el Khomri, ordonnance Macron, reforme du bac, parcours sup, loi Notre, démantèlement de la SNCF…

Pour éliminer tout obstacle pour faire taire toute contestation, tous les moyens sont bons. L’affaire Benalla n’est que le sommet d’un iceberg d’un système répressif qui s’exerce contre les militants. La CGT ne cesse d’exiger toute la vérité pour que justice soit rendu.

Depuis les dérives policières n’ont cessé de se multiplier dans un état de droit que nous revendiquons. Des provocations policières envers les lycéens et étudiants, en passant par l’application de la justice préventive pour empêcher de manifester, jusqu’au scandale de Mantes la Jolie où les lycéens ont été parqués par la police agenouillés, mains sur la tête dos au mur. De nombreuses exactions ont eu lieu par des forces de l’ordre mis à bout par un gouvernement qui surexploite ces forces plutôt que de répondre aux attentes sociales de tout un pays sans distinction d’âge, de sexe, de religion, d’origine….

La répression syndicale est aussi une arme patronale et politique utilisée pour freiner le développement du syndicalisme et créer la peur de s’engager, de résister et de lutter.

La répression syndicale est arme ultime pour faire taire toute contestation ! Elle est utilisé à l’extérieur comme dans les entreprises à la SNCF suite au mouvement plus de 250 agents sont en proie à des mesures disciplinaires, ou comme aussi cette inspectrice du travail qui a passé des années sous la coupe de la justice dans l’affaire Tefal, comme à pu l’être également notre camarade Gérard Phillipe de l’Urssaf dans son travail de répression des Fraudes à l’encontre de gros bonnets de Nice proche du gouvernement de l’époque….

La répression syndicale est une attaque au fondement même de la démocratie, ne laissons pas le piège se refermer tendu par la dictature de la finance.

Nous devons nous lever ensemble pour combattre pied à pied la répression syndicale qui est l’expression de ce gouvernement aux abois, en perte de confiance qui veut coute que coute en découdre de tous nos conquis sociaux pour nous renvoyer au siècle passée sans droit, ni loi, pour les salariés.

C’est une attaque aux libertés syndicales et au droit de manifester.

Il n’y a pas de conquêtes sociales (salaires, emploi, protection sociale…) sans libertés syndicales !

 

Ensemble nous devons réagir face à l’injustice!

La CGT sera de tous ces combats contre la régression. Et je tiens à remercier tous les camarades ici présents pour leur soutien et leur implication venue de tout le Lot, de l’Aveyron, de la Dordogne, du Gers, des Hautes Pyrénées, du Tarn, du Tarn et Garonne, de la Haute Garonne, de la Correze, et tout ceux encore que j’aurais pu oublier…des camarades d’autres organisations syndicales SUD,FSU… aux militants des partis politiques présents ce soir du Parti Communiste Français, de la France Insoumise, …

Merci à Marie Piqué élue PCF vice-présidente du Conseil Régional pour sa présence et son soutien notamment à chacune de nos interpellations.

Merci à Lionel Pastre secrétaire du comité régional Occitanie à tous les camarades de la région qui non pas être là ce soir mais qui ont tenu à témoigner leur soutien. Merci à David David Gistau conseillé confédéral et secrétaire de l’UD de l’Aveyron pour son soutien.

Merci à Philippe Martinez secrétaire général de la CGT pour sa présence et son soutien ce soir à qui je proposer d’inaugurer cette place comme étant la place des LIBERTES SYNDICALES et qu’ici cesse enfin toute tentative d’intimidation, de répression et d’entrave à l’action syndicale.

Au delà de la répression, la lutte continue contre les réformes rétrogrades en cours et la conquête de nouveaux droits.

La politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, et fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis. Qu’il s’agisse :

  • des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ;
  • de la faiblesse des salaires, des pensions, des minima sociaux, du gel du point d’indice
  • de la remise en cause du droit à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ;
  • des atteintes au service public, en particulier avec CAP 22 ;
  • des destructions d’emplois au travers de la désindustrialisation ;
  • des attaques portées à notre système de santé ;
  • de la destruction de notre système de retraites ;
  • du gel des prestations sociales.

La CGT appelle tous les salariés de l’ouvrier à l’ingénieur, les étudiants, les lycéens, les privés d’emploi, les retraités, à se mobiliser sur leur lieu de travail, d’étude, dans la rue pour mettre un coup d’arrêt à tous cela.

Salariés, Etudiants, privés d’emploi, retraités,…nous sommes les plus nombreux, et nous devons faire masse ensemble pour faire trembler ce patronat rétrograde incarné par Macron et son gouvernement godillot.

Nous n’avons qu’une seule arme pour y parvenir, c’est par l’adhésion du plus grand nombre dans l’engagement syndical, avec la CGT pour nous renforcer là où nous sommes et créer des sections là où nous ne sommes pas, pour créer les conditions du rapport de force au plus prés de la création de richesse… sur nos lieux de travail, toucher enfin le patronat là où il a ca fais le plus mal …au porte monnaie.

La peur doit changer de camp et c’est sans doute un moment clé pour y arriver. Il est possible de changer les choses et de prendre en main notre avenir, celui de nos enfants. Par notre action, le gouvernement doit à entendre les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es, et qu’il ne soit plus uniquement guidé par l’obsessionnelle diminution de la dépense publique. Au moment où est annoncée une fois encore l’explosion des dividendes en France et dans le monde, il est temps de mener une politique de partage des richesses pour augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux et réduire le temps et la durée de travail

D’ores et déjà la CGT appelle à se mobiliser inter- professionnellement par la grève, le 14 décembre à Cahors 14h30 place de la gare suivi d’une AG à la bourse

Ensemble faisons grandir la riposte pour gagner de nouveaux droits digne du 21e siècle, nos salaires, nos emplois, notre sécurité sociale, nos services publics.

Ensemble, On lâche rien !

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