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A l’appel de l’association de défense de la gare d’Assier et de la promotion du rail, soutenu par la CGT et plusieurs organisations, prés de 200 militants, usagers, se sont invités pour défendre le projet de  réouverture de la ligne de train Cahors-Capdenac-Figeac, lors du  Conseil Communautaire du 31 janvier 2019, où les élus du Grand Figeac devaient se prononcer sur l’adhésion de leur collectivité au Syndicat Mixte des ” voies vertes” créé par le Conseil Départemental du Lot.

Alors que les résultats de l’étude demandée par les cheminots CGT au cabinet Transversales sur la possibilité de rouvrir la ligne Cahors-Capdenac aux services voyageurs et fret démontrent que techniquement rien ne s’oppose à cette réouverture.

Alors que ce rapport présente, «le potentiel fret est estimé à 650 000 tonnes par an, soit l’équivalent de 21 600 camions, et le trafic voyageurs à 2 000 par jour.

Alors que les besoins de financement pour cette réouverture sont de 30 000 000 € dans un premier temps, et qu’ils sont comparables avec l’estimation de déferrement et de transformation en ” voie verte”.

Alors que gronde la contestation contre le mépris des classes dirigeantes envers la population française, contre une fracture territoriale qui abandonne les zones rurales, contre l’asphyxie des services publics, le retour à un service public ferroviaire de qualité assuré par la seule SNCF, avec une vision nationale dénuée de tout impératif de rentabilité financière, s’impose.

Alors que des solutions économiques, environnementales existent pour exploiter cette ligne : déplacement des scolaires, travailleurs quotidiens, touristes, itinéraire de détournement en cas de travaux ou d’incidents sur les lignes habituelles, l’adhésion au Syndicat Mixte condamne définitivement et irréversiblement la possible réouverture au trafic ferroviaire de voyageurs, marchandises et touristique.

Alors que rouvrir la ligne est un enjeu majeur social, économique et écologique pour notre territoire et pour les générations future.

Créer une voie verte est une aberration totale sur cette ligne jugée stratégique par les cheminots.

C’est pourtant, ce qu’ont décidé de voter à la majorité des élus de la communauté de commune de Figeac ( 73 pour, 7 blanc et 20 pour), malgré des interventions remarquables de Antoine Soto (EELV Figeac), Christiane Sercomanens (PCF Figeac) et Jean Lafon ( adjoint au maire d’Assier) pour défendre le projet de réouverture de la Ligne Cahors-Capdenac-Figeac.

Ensemble, collectifs d’usagers, élus et citoyens, syndicats de salariés, forces progressistes nous devons poursuivre et amplifier nos actions en se saisissant du contexte général pour imposer d’autres orientations en matière de service public ferroviaire, plus tournées vers l’intérêt général. Ensemble, arrêtons le train de la république “en marche” à la solde du grand patronat, arrêtons le train des réformes de régression sociale et de démantèlement  de tous nos services publics. Pour le progrès social et  la défense de nos services publics tous ensemble en grève et dans la rue le 5 février prochain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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