REVENDIQUER


La CGT a pour ambition de permettre aux salariés de s’émanciper de toute forme d’exploitation et de domination, et donc de construire un syndicat de transformation sociale.

 

Cet objectif nécessite, à partir d’un socle commun de propositions et de revendications, de développer les luttes pour empêcher les reculs et gagner de nouveaux acquis sociaux. L’Union Départementale travaille à favoriser les convergences, les solidarités et les luttes avec les ULs et les syndicats, à partir des revendications professionnelles, des repères confédéraux et des propositions issues des débats départementaux, internes et intersyndicaux. En lien permanent avec ses ULs et les syndicats en contact quotidien avec leurs premiers responsables, l’Union Départementale doit développer à partir de sa Commission Exécutive toutes les initiatives visant à renforcer l’activité syndicale et revendicative dans les entreprises.

 

Renforcer, coordonner l’action de nos syndicats vise à émanciper les salariés et leur permettre ainsi de contribuer aux décisions des organes de directions.

La bataille pour l’emploi et son contenu est au cœur de nos préoccupations et des initiatives que nous aurons à prendre. Elle a pour objet : de contester les politiques de restructurations, de licenciements (PSE, PLE…), de délocalisations et de sous­traitance des groupes aggravant le chômage au profit du capital.

 

De contester les accords de chômage longue durée, les accords de compétitivité… et le télétravail utilisé de façon abusive et sans garanties sociales.

 

 

De réinterroger les salariés par exemple sur les questions de durée légale du travail, de conditions de travail, du travail du dimanche, de temps de formation, de salaire… etc.

 

De lutter contre l’exclusion et la pauvreté (taux de pauvreté de 17 % dans le Lot, chiffre INSEE 2021, équivalent à la moyenne nationale).

 

D’atteindre l’objectif du plein emploi solidaire. L’action sur les salaires et les pensions, sur la sécurité sociale, sur l’emploi doit être une convergence revendicative permanente de tous les secteurs professionnels y compris les retraités.

Notre engagement depuis plusieurs décennies, malgré de réelles difficultés de mobilisation, doit se poursuivre pour la défense et l’élargissement du salaire socialisé. Les débats, initiatives et actions revendicatives sur les rémunérations à partir des cotisations sociales, essence de la solidarité et de la sécurité de l’existence, seront poursuivis et amplifiés à un moment où la pression du capital entend en limiter drastiquement le champ. Les mobilisations pendant plusieurs mois pour le combat contre le projet de réforme des retraites par points.

La convergence revendicative est un lien

privilégié entre actifs et retraités, que nous entendons renforcer. L’USR (Union des Syndicats de Retraités)  est  un  outil  de l’UD pour œuvrer au développement du syndicalisme retraité.

 

Nos syndicats des services publics et des fonctions publiques vont au delà de la seule défense d’intérêts catégoriels car la finalité du travail de ces salariés structure les relations dans toute la société. Face au capitalisme qui compte s’approprier toute la vie, tous les biens communs pour les transformer en marchandises, nous avons l’impérieuse nécessité de mobiliser les salariés­citoyens pour redonner du sens au collectif, s’émanciper du capital et répondre aux besoins sociaux et environ­

 

nementaux. Continuons de nous battre contre la vente de nos biens communs et de nos services publics.

 

A travers le collectif « Vivre et travailler partout dans le Lot » nous devons développer nos idées, nos revendications et mutualiser les mobilisations pour mieux prendre en compte :

  • la nécessité d’un État et de collectivités territoriales (réforme territoriale) qui contribuent à la cohésion sociale, à une juste redistribution des richesses créées ;
  • la reconstruction de services publics à partir des besoins collectifs « largement identifiés durant la crise sanitaire », permettant l’exercice d’un droit effectif au logement, à la santé, à l’énergie, aux transports, à l’éducation et à la culture…

Notre démarche de protection et d’extension des droits des salariés et des retraités va de pair avec celle de protection et de conquête de droits nouveaux dans la société.

 

Notre Union Départementale, c’est à dire ses syndicats, doit pouvoir, rayonner sur toutes les questions de société. A partir de nos expériences et combats dans les entreprises, nous devrons renforcer nos initiatives contre toutes les discriminations (sexistes, homophobes, raciales, islamophobes, etc.). La question de nos liens avec les associations et les collectifs qui militent sur ces sujets doit­être posée dans le sens d’un enrichissement des débats, afin d’élargir toujours plus la réflexion et la recherche d’alternatives au sein de la CGT.

 

Notre combat pour la démocratie doit garantir aux salariés et citoyens de participer aux choix qui les concernent. Il est indissociable de celui que nous menons dans les entreprises pour gagner de nouveaux droits des salariés et la démocratie syndicale.

 

L’utilisation du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites contre l’avis des citoyens met en lumière la possibilité offerte au gouvernement de faire ou de défaire des majorités pour agir sur le contenu des politiques menées. La mise en place de l’état d’urgence, a donné des ailes à Macron et son gouvernement pour faire passer des décrets et présenter des lois liberticides (loi sécurité globale, « séparatisme »). Ces  pratiques, sur fond de discours xénophobes, racistes, antisémites et islamophobes, favorisent la montée de l’extrême droite.

 

Nous devons absolument renforcer notre démarche de réfutation de cette idéologie qui traverse aujourd’hui une large partie du salariat. Elle a pour premier effet de diviser le salariat et de substituer à la confrontation de classe celle des salariés entre eux pour le plus grand profit du capital.

 

Notre département est aussi terre d’accueil pour des réfugiés fuyant la misère, la guerre dont le capitalisme exploite et tire parti. Nous rappelons que même si le nombre de refugiés est en augmentation, il ne représente que 0,47 % de la population européenne (en 2017: 2,4 millions de personnes ont immigré en Europe qui comptait 512,4 millions d’habitants). Il y a plus de français à l’étranger que de migrants en France. Par ailleurs, comme le démontre le dernier rapport de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique) l’immigration est une chance économique, qui rapporte bien plus qu’elle ne coute contrairement aux fausses idées colportées par l’extrême droite.

 

La CGT s’est engagée dans la lutte contre l’expulsion de famille sans papier, comme à Figeac en 2020. La CGT réaffirme sa volonté de lutter pour conquérir l’égalité de traitement entre tous les travailleurs en France, la régularisation des travailleurs sans papier en est une condition sine qua none, ainsi que le respect des règles sociales et des conditions d’hébergement. La CGT réaffirme que l’asile est un droit et l’accueil un devoir. Il nous appartient de faire respecter l’un et l’autre.

 

La CGT a placé au sein de sa démarche de « développement humain durable », la remise en cause des logiques de rentabilité financière et d’accumulation du capital, cela doit permettre de préserver les conditions de vie des générations futures.

 

Au niveau d’une localité, d’un département, sont soulevées des questions de politique des transports, d’autosuffisance énergétique, de préservation de l’environnement, elles appellent à un investissement plus fort de toutes nos structures et plus particulièrement nos Unions Locales à travers la résolution 6 du 49e congrès CFD (réaffirmée lors du 51e congrès).