Le contexte général


Une austérité croissante et la fracture mé­ tropole et territoriale qui s’accentue. Situation amplifiée par la crise sanitaire que nous connaissons depuis plus d’un an, et qui aggrave les conditions sociales des salariés, retraités, jeunes, privés d’emploi et précaires. Depuis notre dernier congrès, des transfor­ mations importantes ont marqué une fois de plus le paysage politique, économique et social. L’élection de Macron grâce à une abstention qui a atteint des records (supérieure à 57 %) a donné le pouvoir à un pur produit de la finance et du capital : Macron et son gouvernement.

Alors que les salaires, les minima sociaux stagnent ou régressent et que la précarité augmente,

Alors que le chômage de masse bat des records, qu’il atteint les jeunes, les séniors, les femmes. Il touche aussi largement les personnes en situation de handicap…

Alors que les conditions de travail se dégradent sous l’exigence d’une productivité renforcée et avec la mise en place de nouvelles contraintes sanitaires (télétravail, masques, distanciation sociale…)

Après les attaques permanentes subies par les salariés, lois Rebsamen, Macron et El Khomri dites « lois travail » et après bien d’autres réformes néfastes : ANI (télétravail, santé travail…), retraites, chômage, Inspection du travail, prud’homie… et la succession de PSE engagés sous couvert de crise sanitaire : la COVID a bon dos !

Alors que les Services Publics ont montré leur utilité, les attaques permanentes pour les démanteler se poursuivent (hôpitaux, écoles, bureaux de poste, transports, perceptions, énergie…), en même temps que nos territoires (loi NOTRE). Sans parler de la loi 3D voir 4 D (décentralisation, différenciation déconcentration et décomplexification) qui donnera aux préfets les pleins pouvoirs et créera des califes à la place du calife qui pourront décider d’un maillage des services publics sur un territoire (différent du territoire voisin) et tant pis si cela ne convient pas à toutes les attentes des habitants de ce territoire !…

… Macron, le président des banques, a promis monts et merveilles aux citoyens. Vous connaissez le programme : le droit du travail atomisé, des prestations sociales en chute libre, des retraites individualisées et en baisse, 120 000 suppressions d’emplois dans la fonction publique… Et maintenant, l’état d’urgence brandi comme un étendard pour museler la population et ses revendications (loi de sécurité globale).

Avec la crise économique déjà existante, la pandémie a en réalité, offert aux dirigeants du grand capital, une occasion privilégiée d’amplifier de nouvelles formes de domination du travail, et de remettre en cause l’ensemble des avancées sociales existantes dans les entreprises.

Lois Macron et atomisation du droit du travail! Baisse des allocations logement !

Suppression de l’ISF et de la Flat tax !!! (Merci Macron)

Remaillage complet du territoire !

Baisse des droits pour les privés d’emploi avec la réforme de l’assurance chômage !

Et cerise sur le gâteau : Réforme des retraites : retraites à points !!!

 

Certes ces réformes sont suspendues, mais elles ne sont pas abandonnées !

Les fréquentes prises de parole de notre cher ministre de l’économie, le démontre ! Derrière cela c’est toute notre Sécurité Sociale conquise grâce à nos luttes qu’il souhaiterait servir sur un plateau à la Finance et au Capital.

 

La mainmise et la puissance du capitalisme ne concerne pas seulement la France, c’est toute l’Europe qui est sous son joug.

C’est à cause de ces politiques antisociales qui s’amplifient aujourd’hui, que l’extrême droite, en France et dans toute l’Europe gagne du terrain.

Les menaces sur la démocratie n’ont jamais atteint un tel niveau. Ce type de désespoir est le terreau idéal pour le RN et les partis d’extrême droite.

 

Notre combat en vertu des valeurs de la CGT contre ces idéologies, n’en prend que plus d’importance… redoublons d’efforts dans nos organisations pour que ces idées, soient bannies.