Syndicalisation

Depuis notre dernier congrès, nous n’avons pas progressé dans le nombre de syndiqués. Nous stagnons, voir nous perdons des syndiqués.

Il nous faut reprendre le travail afin de nous inscrire dans la dynamique du renforcement de la CGT, conformément aux décisions de notre dernier congrès et à la résolution Confédérale n° 2. Il nous faut maintenant aller plus loin et plus vite dans la syndicalisation, seule condition au rapport de force qu’il nous faut construire ensemble.

Si nous regardons le taux de syndicalisation de 3,19 % pour les actifs et de 1,42 % chez les retraités, nous avons progressé. Il nous reste un potentiel énorme, surtout compte tenu de l’indice de confiance et l’appréciation que se font les salariés de la CGT. Nous constatons aussi un écart important entre les résultats que nous faisons lors des élections professionnelles et le nombre de syndiqués CGT. Pourtant quand nous nous donnons la possibilité de rencontrer les salariés sur leur lieu de travail, les résultats sont là ! Comme le montre la création de nouvelles bases sur les UL de Cahors (EPHAD des Résidences du Quercy Blanc) et de Figeac (SA MATIERE)…

La CGT doit aller vers les salariés là où ils sont. Nous devons impérativement dans nos Unions Locales, dans nos syndicats avoir cette volonté de rencontrer et de débattre avec le monde du travail.

Cela implique l’engagement du plus grand nombre de militants, de syndiqués dans nos structures interprofessionnelles.

L’histoire nous le démontre, plus le mouvement syndical est faible plus la classe dominante (MEDEF) remet en cause l’ensemble des garanties individuelles et collectives et surtout les grandes avancées sociales construites après la guerre par le CNR en 1945.

Pour ce faire, notre proposition :

Déployer pendant ces trois années à venir, nos forces dans le département, créer des initiatives pour aller à la rencontre des travailleurs, des usagers, des retraités et des chômeurs, sortir de l’entreprise, ne pas s’y enfermer, bref avoir une véritable politique de terrain !

Nous savons que le rapport de force passe par le plus grand nombre de syndiqués, mais aussi par leur capacité d’agir collectivement. Il est donc incontournable d’aider les salariés à s’organiser en syndicat  afin  que  chaque syndiqué  puisse décider collectivement de ces revendications et de ces actions à mener dans et hors de son entreprise pour les faires aboutir.

 

Soyons ambitieux pour proposer la syndicalisation

La défense individuelle et collective des intérêts des salariés nécessite un rapport de forces tant dans l’entreprise que dans la société.

C’est donc l’engagement du plus grand nombre qui permettra de transformer la société dans le sens de la réponse aux besoins des Femmes et des Hommes. Qui d’autres que nos syndiqués peuvent aller à la rencontre, au débat avec leurs collègues, leurs voisins, les salariés de l’entreprise d’à côté ?

Combien, de salariés du Lot n’ont jamais eu la « chance » de discuter avec un militant CGT ?

Pour ce faire, une seule solution, déployer nos syndiqués, nos militants, créer les initiatives pour aller au-devant des travailleurs, des usagers, des riverains. Se renforcer là où nous sommes, assurer la continuité syndicale, s’implanter là où nous ne sommes pas, voilà les solutions!

La construction du rapport de forces passe par le nombre de syndiqués CGT, mais aussi par leur capacité à agir collectivement. Il est donc incon- tournable de les organiser en syndicat afin qu’ils puissent décider de leurs revendications et des actions à mener dans l’entreprise et dans la société pour les faire aboutir.

C’est par la mise en commun des revendications portées par nos syndicats, en débattant collective- ment, que la CGT construit les revendications en territoire.

Le renforcement de la CGT dans les catégories ICT, chez les jeunes est une priorité dans notre activité syndicale, le résultat des élections professionnelles nous le démontre.

Le renforcement doit donc être une priorité. Une constante de l’activité de toutes nos organisations est nécessaire de se donner un objectif de syndicalisation, parce que c’est l’outil incontournable pour créer les conditions d’imposer au patronat et au gouverne- ment les changements de société indispensables.

 

Dynamiser les Unions Locales

Pour créer des solidarités locales

Le développement économique de notre département se situe principalement autour de 3 secteurs géographiques, déclinés en trois Unions Locales : Figeac, Bretenoux/Biars, Cahors.

Avec l’UD, elles constituent un maillon indispensable de la mise en œuvre de notre démarche interpro- fessionnelle, qui doit être impulsée dans le syndicat. Les directions syndicales animent la bataille des idées dans l’organisation notamment par la culture du débat auprès des salariés par la formation et l’information.

Leur rôle est primordial pour animer la vie du syndicat dans tous les domaines, développer le travail collectif et permettre une véritable activité « de masse », à partir du syndiqué, de sa place et de son rôle.

Les directions sont diversement structurées mais elles ont en commun des secteurs de responsabilité indispensables à la vie collective. Il s’agit des responsabilités de Secrétaire Général, d’animateur des questions d’organisation et de vie syndicale, de finances ainsi que des questions revendicatives.

Les directions syndicales doivent veiller à réunir régulièrement les syndiqués et à tenir un congrès ou une assemblée générale. Est-ce que toutes nos UL et nos syndicats ont tenu récemment leur congrès ou Assemblée Générale ?

La qualité de vie syndicale, le bon fonctionnement des syndicats doit être une priorité et un souci permanent. Le syndicat n’est pas uniquement l’affaire de quelques élus, il est l’outil de tous les syndiqués de l’entreprise. Aussi, tous les syndiqués doivent être associés à la vie du syndicat, à l’assemblée générale, au congrès et participer au mieux à son fonctionnement.

Les syndicats doivent comprendre la nécessité de travailler en lien avec les structures interprofes- sionnelles, mais aussi de leur donner les moyens de fonctionner.

L’UL et l’UD doivent connaitre les syndicats et syndiqués de son territoire. C’est pourquoi, l’outil CoGiTiel doit continuer à être optimisé par un travail sur les syndicats départementaux avec la création de section syndicale par territoire. En effet même si beaucoup de travail a déjà été fait, il nous faut le continuer afin de permettre à chaque UL de connaître tous les syndiqués de son secteur géographique.

 

Accueillir les nouveaux adhérents pour en faire des acteurs du syndicat

La question de l’adhésion, après débat sur ce que peut apporter la CGT doit être posée.

Dès l’adhésion, un livret d’accueil sera remis au nouveau camarade et il sera inscrit dans le COGITIEL.

L’adhésion, ce n’est pas uniquement le versement du FNI et la remise de la carte, ce doit être aussi la possibilité immédiate d’agir, d’intégrer un groupe rapidement.

Des adhésions parviennent à la confédération, issues soit d’Internet, soit des coupons adhésion issus de tracts, voire de contacts téléphoniques. Que penser, quand ces mêmes salariés ont déjà un syndicat CGT dans leur établissement, est-ce un manque de visibilité ?

Pour les demandeurs non rattachés à un syndicat ou une section syndicale, il est important de les intégrer rapidement dans une organisation collective, pour cela, le rôle des UL est primordial avec la généra- lisation des syndicats multi-professionnels.

Il est nécessaire de créer des liens rapidement avec les militants de sa structure. (Il est à noter qu’au moins 216 adhérents dans notre département le sont dans une base individuelle : ce qui représente 11,20 % de l’ensemble de nos adhérents).

Son adhésion doit marquer un changement, lui apporter quelque chose, faute de quoi, il passe du statut de salarié isolé à celui de syndiqué isolé. C’est pourquoi la création de syndicats multi-pro- fessionnels dans chaque UL permettra de mieux prendre en compte les syndiqués isolés afin de les amener à s’organiser.

Bien entendu le nouveau syndiqué doit avoir la possibilité de participer également aux initiatives départementales, fédérales, régionales et confédérales. Au-delà de l’adhésion, l’objectif de ce dispositif de suivi est de transformer le salarié demandeur, isolé, en syndiqué acteur, en mesure de s’inscrire dans la bataille idéologique, et donc, de peser dans le rapport de force.

Les motivations de ces salariés peuvent être très diverses, le premier contact est donc très important, puisqu’il permet d’étudier ses attentes et lui présenter notre organisation, sa démarche et ses valeurs.

Dès l’adhésion, il doit pouvoir s’inscrire le plus efficacement possible dans la bataille des idées, passage nécessaire pour faire grandir le rapport de force.

A ce titre, la participation le plus rapidement possible dans un stage d’accueil parait incontournable.

Le pôle Vie Syndicale de chaque organisation sera chargé du suivi:

  • des adhésions afin d’aider et de faciliter leur intégration dans la CGT,
  • chaque structure désignera un contact référent chargé des nouvelles adhésions,
  • des livrets d’accueil seront mis à disposition de toutes les structures du département,
  • que chaque syndiqué saisi dans le COGITIEL reçoive le journal « Ensemble ».

Le Collectif formation est disponible pour aider à organiser des stages d’accueil dans les syndicats, les UL, ou centralisé pour plusieurs UL, sous une forme souple.

 

L’évolution des outils Cogitiel et Cogétise

Le COGITIEL est le logiciel de la CGT, l’outil d’organisation qui nous permet de mieux connaître notre CGT et à tous les camarades de recevoir « Ensemble », à la condition, qu’il soit enregistré. C’est pourquoi nous devrons insister auprès des syndicats et des UL qui n’ont pas suffisamment renseigné la fiche individuelle et de connaissance de nos syndiqués. (Adresse, date de naissance, date d’adhésion, ligne publication à compléter correctement)

Pour l’ensemble de nos structures, le COGITIEL nous permet d’avoir une connaissance affinée et instantanée de nos syndiqués à travers les mandats, la formation, les responsabilités, les nouvelles adhésions, les dates de congrès…

S’il est bien renseigné, le COGITIEL c’est la garantie offerte à chaque responsable d’organisation du syndicat d’établir des « états » fiables qui faciliteront le travail sur la vie syndicale de chaque structure. Se déployer, parrainer les entreprises, aller au-devant des salariés pour se renforcer et pour modifier les rapports de forces, cela implique que nous sachions qui sont et où sont les syndiqués et militants du Lot afin de leur proposer d’agir.

C’est le croisement de la connaissance de nos forces avec les connaissances du territoire qui permet de projeter les actions de déploiement et de communication les plus efficaces.

A ce jour, tous nos syndiqués ne sont pas entrés sur le Cogitiel. Il est important d’accélérer le rythme dans son utilisation par les syndicats, les Unions Locales, en lien avec l’UD.

 

Les obligations comptables et administratives des syndicats.

Depuis l’exercice comptable 2012, Syndicats et Unions Locales doivent établir leurs comptes annuels et les publier.

Les documents comptables à établir sont différents selon le montant des ressources du syndicat. A savoir que pour les syndicats disposant de ressources nettes annuelles inférieures à 2000 €, un livre de dépenses et recettes suffit. Si les recettes annuelles nettes dépassent les 2 000 €, un compte de résultat et un bilan simplifiés sont à établir.

Les comptes doivent être arrêtés par le bureau (ou secrétariat) du syndicat et approuvés par la Commission Exécutive (ou par l’AG) du syndicat.

Les comptes doivent ensuite être publiés dans un délai de 3 mois soit à la Direccte, soit sur le site de l’UD, soit sur le site du syndicat.

Dans le même temps, il est indispensable pour toutes nos organisations d’avoir les statuts et la composition du bureau à jour, et le tout, doit être déposé en mairie.

Le non-respect de ces mesures peut entrainer l’annulation de la liste du syndicat lors des élections professionnelles dans l’entreprise et compromettre également toute action en justice du syndicat.

L’Union Départementale est disponible pour aider les syndicats dans ces démarches administratives.

 

Accueillir les nouveaux adhérents pour en faire des acteurs du syndicats.

Pour la CGT, être une organisation démocratique, c’est permettre à chaque syndiqué de prendre toute sa place dans la CGT pour devenir auteur, acteur, décideur de l’organisation.

Pour cela, depuis plusieurs congrès, l’UD CGT 46 a mis en place une politique de formation syndicale ambitieuse et cohérente de l’accueil à la prise de mandat ou de responsabilisation.

Si cette activité est devenue structurante dans la vie de l’UD, il est aujourd’hui nécessaire de continuer à pérenniser et développer cette activité.

Dans ce cadre, le renforcement du collectif formation et du pool de formateurs sont des questions centrales et urgentes pour se donner de nouveaux objectifs.

Dans la bataille idéologique qui fait rage, décrypter l’information, l’analyser, la comprendre nécessite de la comparer à des références.

La formation syndicale, qu’elle soit générale (accueil, niveau 1 et 2) ou spécifique (éco-CE, CHSCT…) apporte ces références.

Elle permet aux syndiqués d’acquérir la démarche d’analyse, de comparaison, l’esprit critique néces- saire pour se faire une idée réellement personnelle de son contexte.

La formation est indispensable à l’engagement des nouveaux syndiqués, au déploiement de la CGT. Notre ambition d’imposer d’autres choix de société, dans un contexte de matraquage médiatique de la pensée dominante ne peut aboutir sans une capacité pour nos bases syndicales à informer, à convaincre, à mobiliser les salariés au plus près des postes de travail.

Dans ce contexte, notre organisation a la respon- sabilité d’outiller nos premiers camarades pour engager le débat sur le terrain argumentaire et la bataille des idées au plus près des salariés.

Cette ambition nécessite que la formation ne se limite pas à des stages ponctuels mais participe de manière continue à notre vie syndicale. Et elle ne prendra toute sa valeur que si tous les syndicats se saisissent du sujet de la formation syndicale.

 

Communication, Presse…

Lire CGT pour s’informer et militer CGT.

L’information constituant un droit du syndiqué, le devoir de la CGT du Lot est bien de mettre à disposition de chaque syndiqué les informations nécessaires à son engagement.

A ce titre le journal « ENSEMBLE » est un outil incon- tournable à disposition de tous les syndiqués, puisque compris dans la cotisation, tout comme la lecture de la presse syndicale (Le Peuple, Options, Vie Nouvelle, Réactif, et les journaux des Fédérations, etc.).

La Nouvelle Vie Ouvrière, le journal de la CGT par- ticipe aussi à la réflexion collective, sa pérennisation dépend de nous, pour qu’il vive, chaque syndicat doit s’engager à un abonnement collectif.

Le Salarié du Lot est le journal d’information de l’UD, il est envoyé à tous les adhérents du département. Le site internet de l’UD CGT 46 doit permettre la diffusion rapide de l’information le plus large- ment possible.

Ces 2 vecteurs de communication doivent être en- richis par l’activité revendicative des syndicats. Les syndicats doivent créer les conditions pour que chaque militant se forme, s’informe et lise la presse syndicale CGT.

 

La CGT 120 ans d’histoire, Gardons notre mémoire…

Avec l’ère numérique, les productions de documents sont nombreuses, parfois redondantes… comment organisons nous nos archives, pour une meilleure efficacité et pour notre mémoire collective. Dès à présent, nous devons définir une méthode de classement des documents à archiver, la mettre en œuvre au quotidien et à tous les niveaux.