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Force est de constater que les réformes de la loi travail dans un contexte de répression syndicale et de politique budgétaire drastique ne jouent pas du tout en faveur des salrié-e-s.

Forte de ses valeurs humanistes, laïques et républicaines, l’ALGEEI46, association « militante », a fait le choix de licencier une salariée élue du syndicat CGT parce qu’elle a fait son travail.

En 2015, l’association tentait de licencier 3 membres de la CGT, en 2017 elle remet le couvert. Les élu-e-s CGT sont à nouveau mis à mal : plusieurs arrêts de maladie de longue durées de membres élu-e-s CE et DP ainsi qu’un contentieux avec une élue DP suppléante et ex-secrétaire CHSCT, conseillée prud’hommale (en bureau de jugement prud’hommal le 9 novembre), émaillent la vie trépidante  des élus au sein de l’association.
Le dialogue social est quasi inexistant dans un contexte où la situation économique a été très tendue ces dernières années (déficits récurrents en 2013-2014-2015).

Aujourd’hui, l’association quasiment à l’équilibre budgétaire fait pourtant le choix de licencier une salariée après avoir été agressée sur son lieu de travail. Ce licenciement a lieu parce que cette dernière conteste sa situation de reclassement : un emploi à temps partiel avec une perte d’environ 400 euros net sur son salaire.

C’est humiliant, absurde et ceci est contraire aux valeurs avancées par l’association. D’autant plus que l’association a pris la décision de « sécuriser » d’autres emplois dans le cadre d’un mandat de gestion : alors nous concluons qu’il y a deux poids, deux mesures. En tant que travailleuse isolée, femme et syndiquée, la salariée est triplement sanctionnée.

Ce que nous demandons : la réintégration de la salariée sans aucune perte de salaire !

Le syndicat CGT ALGEEI46

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