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Loi Travail

LaDepeche

Les opposants à la loi Travail ont voté, hier soir à Cahors./Photo Marc Salvet.
Les opposants à la loi Travail ont voté, hier soir à Cahors./Photo Marc Salvet.

Au plus fort de la mobilisation, hier, à Figeac, ils étaient une centaine de manifestants sur le rond-point des Carmes, pour un pique-nique, avec barrage filtrant. Rejoints par les cheminots de Capdenac-Gare, en grève, ils se sont positionnés sur le rond-point du lycée Champollion, pour des prises de paroles.

 «Nous sommes peu nombreux, mais nous sommes là, chaque semaine, face à un gouvernement fermé à toute discussion. Il faut bien faire quelque chose, et puis la mobilisation, ça dépend des fois et des endroits !» disaient ces trois retraités des Unions locales CGT de Figeac et Capdenac. Lors des interventions, des délégués syndicaux CGT de Matière à Bagnac ont parlé de leurs conditions de travail et de leurs rémunérations : «Chez nous, c’est déjà un avant-goût de ce qui attend les uns, les autres, avec le passage de cette loi Travail.»

À Figeac, jeudi prochain, il y aura une votation citoyenne à l’Union locale CGT, immeuble du Puy, de 17 heures à 20 heures ; avant la participation à la mobilisation nationale à Paris, le 14 juin. Des bus seront affrétés pour rejoindre la capitale (renseignement auprès des syndicats).

Cahors, de son côté, a rassemblé une quarantaine de personnes dès l’ouverture de l’urne citoyenne positionnée sur le parvis de la mairie. Le représentant de la CGT, Fabrice Nollet, se satisfaisait de cette action «menée dans la continuité de ce que nous avons déjà conduit dans les entreprises où les syndicats mobilisés sont présents. Les salariés ont eu des urnes à leur disposition tout au long de la journée», souligne-t-il. Le retrait de la loi Travail et «son incohérent article 2» alimentaient bien sûr les conversations. «Nous voulons absolument négocier un code du travail du XXIe siècle et continuer à nous opposer au projet actuel qui fait passer l’entreprise avant l’humain», poursuit Fabrice Nollet. Le 14 juin, un bus partira de Cahors pour rejoindre les manifestants sur le pavé parisien. Biars en fera autant. Hier, dans cette commune, une soixantaine de personnes se sont retrouvées devant la mairie pour marquer leur désapprobation, à l’instar de Figeac et Cahors, mais en formant ensuite un cortège pour défiler et distribuer des tracts.

Les syndicats avaient promis d’autres modes d’action.

Les urnes ont ouvert une autre voie. Pacifique et démocratique.

Une réflexion sur “ Après la rue, la parole aux urnes

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